Le marché boursier offre de nombreuses opportunités aux personnes qui perçoivent l’investissement boursier comme la clé de l’indépendance financière.
Un investisseur détermine la valeur intrinsèque d’une action et achète une action sous-évaluée en partant du principe, qu’à long terme, le marché boursier reflétera les fondamentaux de l’entreprise. En d’autres termes, avec le temps, son prix de marché devrait être égal à sa valeur intrinsèque. L’investisseur réalise des bénéfices grâce à sa capacité à identifier les actions qui se sont négociées à un prix inférieur à leur valeur intrinsèque. De même, il vend des actions surévaluées puisqu’elles se négocient à une prime par rapport à leur véritable valeur.
Un spéculateur assume des risques calculés sur la base d’une évaluation de la direction du marché. La spéculation est une proposition très risquée impliquant des risques supérieurs à la moyenne. De plus, le commerce n’est pas entièrement basé sur les fondamentaux de l’entreprise. La spéculation diffère donc de l’investissement boursier traditionnel. Elle se traduit par une volatilité et l’investisseur prudent profite de cette volatilité des cours boursiers, et ramasse des actions sous-évaluées qui devraient s’apprécier à l’avenir.
Comment investir ?
L’investissement boursier consiste à comparer les cours actuels des actions avec leur valeur intrinsèque, à acheter des actions se négociant à un prix inférieur à leur valeur intrinsèque et à vendre des actions surévaluées. Il est évident que l’investisseur doit déterminer la valeur intrinsèque. La meilleure façon de déterminer la valeur intrinsèque est d’utiliser l’analyse fondamentale. En plus de l’analyse fondamentale, l’analyse technique peut être utilisée pour arriver à des conclusions basées sur les formations et les modèles historiques des graphiques.
Analyse
L’analyse fondamentale consiste en une analyse quantitative et qualitative. Alors que la seconde traite de la qualité de la gouvernance d’entreprise, de la reconnaissance des marques, des brevets et des technologies propriétaires, la première s’appuie purement sur des facteurs qui peuvent être quantifiés. L’analyse des états financiers est au cœur de l’analyse quantitative. Elle consiste à examiner le bilan et le compte de résultat afin de développer une compréhension des fondamentaux de l’entreprise.
Les revenus de l’entreprise sont calculés en fonction de la valeur de l’entreprise.
Les revenus, les dépenses, l’actif et le passif de l’entreprise sont utilisés pour avoir un aperçu des perspectives de l’entreprise. L’état des flux de trésorerie qui se concentre sur les activités d’exploitation, d’investissement et de financement est également analysé afin d’obtenir une image fidèle des entrées et sorties de fonds. Par exemple, une entreprise dont le résultat net est constamment positif, mais dont le flux de trésorerie d’exploitation est négatif ne rayonne pas de bonne santé.
Identifier un bon investissement
L’évaluation des actifs à l’aide du modèle de flux de trésorerie disponibles, du modèle d’actualisation des dividendes ou du modèle de revenu résiduel aboutira à l’aboutissement des efforts pour identifier un bon investissement. Au minimum, une personne souhaitant investir dans une entreprise devrait évaluer les ratios de liquidité, de rentabilité et de levier financier. Le ratio actuel, le rendement des capitaux propres et le ratio dette/capitaux propres sont quelques-uns des ratios les plus courants. Une étude minutieuse des 10-K et des 10-Q peut fournir aux gens les informations nécessaires pour évaluer la santé financière de l’entreprise.
Vente à découvert
La vente à découvert est une technique couramment utilisée par les spéculateurs, bien que les investisseurs puissent l’utiliser pour couvrir leurs risques. Elle consiste à vendre des actions empruntées en supposant que leur prix va baisser à une date ultérieure. En d’autres termes, une vente à découvert est entreprise si l’action est perçue comme étant surévaluée. La personne qui s’y livre espère rendre l’action empruntée en l’achetant à un prix inférieur. La différence entre le prix de vente et le prix d’achat constitue le profit, qui est réalisé en prenant un risque calculé, qui aurait pu ruiner le spéculateur en cas d’évolution défavorable des cours.
Puisqu’une spéculation excessive peut contribuer à une bulle économique et à un krach boursier ultérieur, un certain nombre de restrictions ont été imposées par la Securities Exchange Commission (SEC) sur la taille, le prix et le type d’actions qui peuvent être vendues à découvert.