En tant que bailleur dans le domaine de l’immobilier, vous devez souscrire une assurance loyers impayés. Choisir la meilleure formule peut être un véritable parcours du combattant.
Pour vous simplifier la tâche, cet article vous livre les principaux points à considérer.
La franchise
Au-delà de la somme déterminée, l’assurance n’intervient pas. De ce fait, elle est à la charge du bailleur. Cette franchise est identique à celle pratiquée dans le secteur du bien d’habitation et de l’automobile.
Prenons l’exemple d’une franchise assurance loyers impayés prévue pour 500 euros. Le sinistre pour dégradations et loyers impayés peut s’élever à 5 500 euros. De ce fait, l’assurance rembourse 5 000 euros, soit la différence entre le sinistre et la franchise.
La carence
C’est le délai à la suite de la souscription, pendant lequel le bailleur ne reçoit aucune indemnisation. C’est pourquoi il est recommandé de souscrire la garantie loyers impayés dès que vous signez le bail. Pour information, la durée de carence peut aller de trois à six mois. Cela dépend de la compagnie d’assurance.
La durée d’indemnisation
Il s’agit de la durée maximale pendant laquelle il n’y a pas de prise en charge des loyers non payés. Elle peut être limitée ou illimitée en fonction de la compagnie d’assurance de votre choix.
Le plafond d’indemnisation
Il s’agit de la somme maximale que votre compagnie d’assurance va vous rembourser en cas de sinistre. Le plafond d’indemnisation varie entre 50 000 euros et 100 000 euros.
Il est important de faire une étude bien fondée pour voir si cette fourchette correspond à vos besoins. Notez toutefois que le délai d’un sinistre peut prendre en moyenne 30 mois.
La protection juridique
Si jamais il y a un litige pour loyers impayés, il peut y avoir plusieurs frais engagés, que ce soit pour les mises en demeure ou les relances. Vous devez aussi payer les honoraires de votre avocat ou de votre huissier.
Les exclusions de garantie
Il existe différents types d’exclusion dans des contrats d’assurance loyers impayés. En voici quelques-uns : la nature du dossier des locataires, les démarches indispensables à la mise en place de la procédure d’indemnisation, etc. Assurez-vous de prendre le temps nécessaire pour bien les lire.
La sélection du locataire
Dès souscription à l’assurance loyers impayés, il y aura sûrement des conditions à respecter, notamment la présence d’un dossier locataire bien solide. Toutefois, ce n’est qu’en cas de sinistre que vous devez prouver la solvabilité du locataire. Voici les éléments qui vous seront indispensables pour cela :
- des revenus équivalents au triple du loyer ;
- un statut professionnel stable ;
- un bail de durée moyenne ou longue.
Les détériorations du logement
En général, les loyers impayés sont accompagnés d’une détérioration du bien immobilier. C’est pourquoi il faut être vigilant en matière de couverture. Il est important de préciser que le dépôt de garantie n’arrive pas souvent à compenser les dégâts, même s’il équivaut à un mois de loyer.
De ce fait, assurez-vous de toujours faire un état des lieux d’entrée et de sortie. De plus, fournissez également des factures qui prouvent les montants engagés pour chaque réparation effectuée.
Le prix de l’assurance loyers impayés
Le montant de la cotisation pour la GLI fait aussi partie des plus importants critères de choix de la meilleure assurance. Notez toutefois qu’il dépend du montant du loyer. Plus celui-ci est élevé, plus les cotisations le seront également. En effet, elles varient entre 2 et 5 % du montant du loyer.